Le socialisme
Le socialisme est une théorie qui s'oppose au libéralisme et qui naît en réaction au capitalisme. Le terme est apparu en 1830.
Il désigne l'ensemble des doctrines qui dénonce les abus du capitalisme libéral. Pour les socialistes, seule une autre organisation de la société peut les faire disparaître. Ils veulent construire un monde nouveau et plus juste. Mais les socialistes se divisent sur les moyens pour y parvenir. 1. Un ou des socialismes ? a. Les premiers socialistes : des utopistes aux anarchistes Les premiers socialistes, en raison de leurs idées généreuses, sont appelés « utopiques » parce qu'ils imaginent une société idéale, sans proposer (ou rarement) de moyens pour faire aboutir concrètement leurs idées. Les principaux représentants sont les Français Saint Simon et Fourier, ou l'Anglais Owen.
Un exemple : Fourier veut rassembler les hommes en entités de travail de 1600 personnes, les phalanstères, où chacun accomplit le travail de son choix et trouve ainsi équilibre et bonheur.
L'anarchisme est un courant qui ne reconnaît « ni de maître, ni de Dieu ». Les anarchistes comme Proudhon proposent d'abolir l'Etat, qui opprime les ouvriers et d'éliminer de la société tout pouvoir établissant une contrainte sur l'individu. Ils veulent aussi supprimer la propriété privée car elle permet d'exploiter ceux qui n'ont rien.
L'anarchisme compte sur la grève générale pour provoquer l'effondrement de l'Etat et met tous ses espoirs dans les syndicats, moyens efficaces de mener la lutte. Les syndicats sont aussi considérés comme les cellules de base d'une société sans Etat. C'est l'anarcho-syndicalisme.
Pour certains anarchistes, comme Bakounine, le recours à la violence est possible. b. Le « socialisme scientifique » : entre révolution et réformes Le marxisme, doctrine philosophique, économique et sociale élaborée par Marx et Engels est l'héritage commun dont se réclament socialistes et communistes.
Dans le Manifeste du Parti communiste, publié en 1848, Marx et Engels expose une grille de lecture de la société industrielle fondée sur la lutte des classes. Celle-ci oppose la bourgeoisie capitaliste et le prolétariat exploité.
Ils définissent un projet politique révolutionnaire qui repose sur l'organisation du prolétariat à l'échelle internationale en vue de la conquête du pouvoir. Cette conquête se traduirait par l'instauration de la « dictature du prolétariat » et l'abolition du capitalisme et par voie de conséquence l'émergence d'une société sans classes et sans Etat : le communisme. La pensée de Marx et Engels influence alors de manière décisive le socialisme.
Dans un premier temps, et jusqu'en 1917, Communisme et socialisme présentent le même projet : changer la société. Mais les moyens pour y parvenir les divisent. Toutefois Marx impluse la création de la Ire Internationale en 1864 mais, faute d'unité elle est dissoute dès 1876 : « Les communistes se refusent à masquer leurs opinions et leurs intentions. Ils proclament ouvertement que leurs buts ne peuvent être atteints que par le renversement violent de tout l'ordre social passé. Que les classes dirigeantes tremblent devant une révolution communiste ! Les prolétaires n'ont rien à perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à gagner.
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! » K. Marx et F. Engels, Manifeste du Parti communiste, 1848. Certains (c'est le cas du Labour Party anglais, du parti social-démocrate allemand ou de Jaurès en France), pensent que la révolution n'est pas indispensable. Ils sont favorables à une transformation de la société par le vote de lois sociales et par l'intervention de l'Etat dans l'économie. Ils sont partisans du pluralisme politique.
La diffusion du suffrage universel favorise ce courant qui anime d'ailleurs la IIe Internationale créee en 1889 : « La social-démocratie [...] n'est nullement enthousiasmée par l'idée d'une révolution violente dirigée contre la totalité du monde non-prolétarien [....]. Actuellement, la social-démocratie est un parti de réformes démocratiques et socialistes. » E. Bernstein, Socialisme théorique et social-démocratie pratique, 1900.
En revanche, d'autres, comme le Russe Lénine, demeurent fidèles à l'idée que le changement ne peut se faire que par la révolution.
Ces divergences suscitent des tensions entre le socialisme dit réformiste et le socialisme dit révolutionnaire, tensions qui conduisent à une rupture nette en 1917 lors du déclenchement de la révolution russe de 1917 : les socialistes réformistes gardent le nom de socialistes tandis que les socialistes révolutionnaires prennent le nom de communistes.
Cette division s'accompagne de la formation dès 1919, sous l'impulsion de Lénine, de la IIIe Internationale qui rassemble les seuls partis communistes et qui revendique un régime fondé sur le parti unique (le Parti communiste) et la collectivisation des moyens de production afin de réaliser une société sans classe.
Il désigne l'ensemble des doctrines qui dénonce les abus du capitalisme libéral. Pour les socialistes, seule une autre organisation de la société peut les faire disparaître. Ils veulent construire un monde nouveau et plus juste. Mais les socialistes se divisent sur les moyens pour y parvenir. 1. Un ou des socialismes ? a. Les premiers socialistes : des utopistes aux anarchistes Les premiers socialistes, en raison de leurs idées généreuses, sont appelés « utopiques » parce qu'ils imaginent une société idéale, sans proposer (ou rarement) de moyens pour faire aboutir concrètement leurs idées. Les principaux représentants sont les Français Saint Simon et Fourier, ou l'Anglais Owen.
Un exemple : Fourier veut rassembler les hommes en entités de travail de 1600 personnes, les phalanstères, où chacun accomplit le travail de son choix et trouve ainsi équilibre et bonheur.
L'anarchisme est un courant qui ne reconnaît « ni de maître, ni de Dieu ». Les anarchistes comme Proudhon proposent d'abolir l'Etat, qui opprime les ouvriers et d'éliminer de la société tout pouvoir établissant une contrainte sur l'individu. Ils veulent aussi supprimer la propriété privée car elle permet d'exploiter ceux qui n'ont rien.
L'anarchisme compte sur la grève générale pour provoquer l'effondrement de l'Etat et met tous ses espoirs dans les syndicats, moyens efficaces de mener la lutte. Les syndicats sont aussi considérés comme les cellules de base d'une société sans Etat. C'est l'anarcho-syndicalisme.
Pour certains anarchistes, comme Bakounine, le recours à la violence est possible. b. Le « socialisme scientifique » : entre révolution et réformes Le marxisme, doctrine philosophique, économique et sociale élaborée par Marx et Engels est l'héritage commun dont se réclament socialistes et communistes.
Dans le Manifeste du Parti communiste, publié en 1848, Marx et Engels expose une grille de lecture de la société industrielle fondée sur la lutte des classes. Celle-ci oppose la bourgeoisie capitaliste et le prolétariat exploité.
Ils définissent un projet politique révolutionnaire qui repose sur l'organisation du prolétariat à l'échelle internationale en vue de la conquête du pouvoir. Cette conquête se traduirait par l'instauration de la « dictature du prolétariat » et l'abolition du capitalisme et par voie de conséquence l'émergence d'une société sans classes et sans Etat : le communisme. La pensée de Marx et Engels influence alors de manière décisive le socialisme.
Dans un premier temps, et jusqu'en 1917, Communisme et socialisme présentent le même projet : changer la société. Mais les moyens pour y parvenir les divisent. Toutefois Marx impluse la création de la Ire Internationale en 1864 mais, faute d'unité elle est dissoute dès 1876 : « Les communistes se refusent à masquer leurs opinions et leurs intentions. Ils proclament ouvertement que leurs buts ne peuvent être atteints que par le renversement violent de tout l'ordre social passé. Que les classes dirigeantes tremblent devant une révolution communiste ! Les prolétaires n'ont rien à perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à gagner.
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! » K. Marx et F. Engels, Manifeste du Parti communiste, 1848. Certains (c'est le cas du Labour Party anglais, du parti social-démocrate allemand ou de Jaurès en France), pensent que la révolution n'est pas indispensable. Ils sont favorables à une transformation de la société par le vote de lois sociales et par l'intervention de l'Etat dans l'économie. Ils sont partisans du pluralisme politique.
La diffusion du suffrage universel favorise ce courant qui anime d'ailleurs la IIe Internationale créee en 1889 : « La social-démocratie [...] n'est nullement enthousiasmée par l'idée d'une révolution violente dirigée contre la totalité du monde non-prolétarien [....]. Actuellement, la social-démocratie est un parti de réformes démocratiques et socialistes. » E. Bernstein, Socialisme théorique et social-démocratie pratique, 1900.
En revanche, d'autres, comme le Russe Lénine, demeurent fidèles à l'idée que le changement ne peut se faire que par la révolution.
Ces divergences suscitent des tensions entre le socialisme dit réformiste et le socialisme dit révolutionnaire, tensions qui conduisent à une rupture nette en 1917 lors du déclenchement de la révolution russe de 1917 : les socialistes réformistes gardent le nom de socialistes tandis que les socialistes révolutionnaires prennent le nom de communistes.
Cette division s'accompagne de la formation dès 1919, sous l'impulsion de Lénine, de la IIIe Internationale qui rassemble les seuls partis communistes et qui revendique un régime fondé sur le parti unique (le Parti communiste) et la collectivisation des moyens de production afin de réaliser une société sans classe.
Die InternationaleDeutscher Text: Emil Luckhardt Musik: Pierre Degeyter Wacht auf, Verdammte dieser Erde, die stets man noch zum Hungern zwingt. Das Recht wie Glut im Kraterherde nun mit Macht zum Durchbruch dringt! Reinen Tisch macht mit den Bedrängern! Heer der Sklaven wache auf! Ein Nichts zu sein, tragt es nicht länger, alles zu werden, strömt zuhauf! Völker hört die Signale! Auf, zum letzten Gefecht! Die Internationale erkämpft das Menschenrecht! Völker hört die Signale! Auf zum letzten Gefecht! Die Internationale erkämpft das Menschenrecht! Es rettet uns kein höh’res Wesen, kein Gott, kein Kaiser noch Tribun. Uns aus dem Elend zu erlösen, können wir nur selber tun! Leeres Wort: des Armen Rechte, leeres Wort: des Reichen Pflicht! Unmündig nennt man uns und Knechte, duldet die Schmach nun länger nicht! Völker hört die Signale! Auf, zum letzten Gefecht! Die Internationale erkämpft das Menschenrecht! Völker hört die Signale! Auf zum letzten Gefecht! Die Internationale erkämpft das Menschenrecht! In Stadt und Land ihr Arbeitsleute, wir sind die stärkste der Partei’n, die Müßiggänger schiebt beiseite, diese Welt muss unser sein! Unser Blut sei nicht länger mehr der Raben und der mächt’gen Geier Fraß, erst wenn wir sie vertrieben haben, dann scheint die Sonn’ ohn’ Unterlass! Völker hört die Signale! Auf, zum letzten Gefecht! Die Internationale erkämpft das Menschenrecht! Völker hört die Signale! Auf zum letzten Gefecht! Die Internationale erkämpft das Menschenrecht! |
Fête du 1er mai
La journée internationale des travailleurs, ou fête des travailleurs, devenue fête du Travail, est une fête internationale annuelle célébrant les travailleurs. Elle est l’occasion d’importantes manifestations du mouvement ouvrier. The animal farm
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